mardi 12 janvier 2021

Captain Rico and The Ghost Band dans un tourbillon de guitares avec The Forgotten Memory of the Beaches

Captain Rico & the Ghost Band sortent un premier album convaincant The Forgotten Memory of the Beaches, qui sort le 22 janvier 2021 chez Spider Music, et porte fièrement la flamme de la surf music à l'ancienne.

Captain Rico & the Ghost Band s'impose avec son premier album comme l'un des plus brillants groupes de surf music du moment.

Depuis son grand retour au devant de la scène grâce à Quentin Tarantino dans Pulp Fiction, la surf music n'a pas cessé de faire de nouveaux adeptes. Retour gagnant...

La surf music est née en Californie, là où le ciel est bleu et où les mouettes font leurs nids dans les palmiers, au début des années soixante. Ce mouvement a permis de raviver la flamme du rock, qui aurait pu n'être qu'une vague mode de passage. Musique instrumentale faite pour danser, les rythmiques sont binaires et simples, avec une prédominance de la guitare, de préférence de type Fender ou Danelectro pour le son cristallin, et il sera de bon goût d'y ajouter de la reverb. On vous invite à écouter cette pépite, que l'on croirait enregistrée à LA en 1960, voici Captain Rico & The Ghost Band, un groupe du sud de la France au jeu de guitare étincelant.

On peut découvrir en clip le single Epic Wave :

Dans les noms fameux des héros de la surf music sur lesquels tout le monde s'accorde, on peut compter Dick Dale, Link Wray, les Ventures, les Surfaris ou encore les Atlantics.

Musicalement, le Surf-Rock se distingue par certaines caractéristiques: morceaux instrumentaux (notamment au début du mouvement ; les Shadows seront souvent considérés comme des pionniers du Surf-Rock), prédominance de la guitare (principalement de marque Fender: Stratocaster, Jazzmaster ou Jaguar ; Dick Dale aurait d'ailleurs préféré le son des Fender après avoir essayé une Gibson), usage de la reverbération et du vibrato, rythme rapide de la batterie en 4/4... Notre coup de coeur du moment.

Captain Rico & The Ghost Band : Nouvel album The Forgotten Memory of the Beaches

Lien digital

samedi 2 janvier 2021

Théo & Valentin Ceccaldi cherchent leurs racines avec « Constantine »

Théo & Valentin Ceccaldi pilotent « Constantine », un voyage musical immersif dans leur histoire familiale. Un de nos gros coup de coeur.

Sous l’impulsion de Valentin & Théo Ceccaldi, le Grand Orchestre du Tricot s’entoure d’une myriade d’invités aventuriers, toutes générations confondues, venus du jazz, du rock ou des musiques traditionnelles (Leïla Martial, Thomas de Pourquery, Fantazio, Naïssam Jalal, Yom, Abdullah Miniawy, Airelle Besson, Emile Parisien, Michel Portal..) pour créer une fresque musicale opératique, puissante et poétique

 

Théo & Valentin Ceccaldi sont sur cet album des interprètes discrets qui ont tenu à associer à leur projet leurs amis, leurs compagnons de toujours et de nouveaux venus. Après l’introduction instrumentale de La règle du scarabée, plusieurs voix s’élèvent et créent un portail opératique dont les vibrations ne sont pas sans rappeler celles du Supersonic Orchestra de Thomas de Pourquery.

Avec force, l’Orchestre du Tricot soutient le chant poignant et le solo délirant de son saxophone alto. Sur une ligne musicale baroque conduite par les cordes du violon et du violoncelle, Le retour des perdrix s’achemine vers des contrées orientales où la complainte de la clarinette de Yom insuffle des ondes chargées de sacré et de mysticisme.

 

En écoute, la vidéo de Valentin et Théo Ceccaldi - CONSTANTINE - Le Retour des Perdrix (feat. YOM) :

 

Inspiré de l’histoire familiale personnelle des frères Ceccaldi et pensé initialement comme une déclaration d’amour à leur père, ce nouveau répertoire prend une dimension universelle et se construit comme un écho au passé qui jamais ne s’éteint, aux souvenirs clairs ou embrumés, aux présages honnis, aux paysages perdus ou retrouvés, aux aurores précoces et hallucinées.

On y parle de peuples en exil qui ne maitrisent pas leur destin. On y parle de vies oubliées, de souvenirs impalpables et vaporeux, que l’on cherche à ressaisir en vain. Tour à tour facétieux, écorché, enfantin ou tonitruant, le Grand Orchestre du Tricot se joue des codes et des frontières en inventant la bande originale lyrique et décalée d’un road movie imaginaire.

Une épopée exaltée nous menant d’un Paris bouillonnant jusqu’aux hauteurs arides des reliefs de Constantine.

Invités (selon disponibilités)
Airelle Besson : trompette
Fantazio : voix
Naïssam Jalal : flûte traversière
Leïla Martial : voix
Abdullah Miniawy : voix
Emile Parisien : sax soprano
Michel Portal : bandonéon, clarinette basse
Thomas de Pourquery : voix, sax alto
Yom : clarinette

site officiel